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Tecno lance une campagne mondiale de la meilleure photographie

[Digital Business Africa] – La marque chinoise de téléphones portables, TECNO Mobile a annoncé le lancement de la campagne mondiale de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld Best Photography, qui vise à créer une occasion pour tous les amateurs de la photographie. Le meilleur travail photographique vaudra à son auteur de figurer dans le magazine National Geographic, la référence en termes d’influence et d’autorité dans le monde de la photographie. Cette campagne s’inscrit dans le cadre du lancement de la nouvelle série de smartphones CAMON 12.

« La campagne de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld est un concours international de haut niveau qui dépasse les frontières et les ethnies nationales, et vise à encourager les photographes et les particuliers à explorer les possibilités offertes par la photographie à partir d’un téléphone mobile et à profiter pleinement des joies que procure ce type de photographie », explique Tecno dans un communiqué.

Les participants peuvent soumettre leurs meilleures photos sur le site Web de TECNO Mobile – bbs.TECNO-Mobile.com/index_new – du 10 septembre au 29 octobre (Minuit heure de Chine) 2019. Tous les passionnés de photographie, qu’ils utilisent ou non des smartphones TECNO Mobiles, sont invités à soumettre leurs photos réalisées à l’aide d’un téléphone portable, sans restriction de date de prise ou de modèle de téléphone utilisé. Chaque participant se limitera à un maximum de 30 œuvres – une photo, un storyboard 3×3 ou un fichier vidéo étant considéré comme une œuvre unique.

A partir de toutes les photos téléchargées sur le mur Facebook de TECNO Mobile, la liste des lauréats sera publiée le 1er novembre sur le site Web de TECNO Mobile et les 3 photos qui auront obtenu le plus grand nombre de likes seront présélectionnées. Les 3 photographes correspondants bénéficieront d’une formation auprès d’un photographe professionnel et auront l’occasion de prendre une nouvelle série de photos avec le CAMON 12 Series. Le photographe professionnel sélectionnera le meilleur instantané qu’il recommandera en vue de sa publication dans National Geographic.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Récupérer l’argent d’un mort de son compte MTN Mobile Money : Alain Nono explique comment [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement. 

Alain Nono, le Directeur de MTN Mobile Money (Cameroun), a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».

Etaient également présents à ce panel, Patrick Kengne, le PDG de Wouri TV ; Jean-Jacques Massima-Landji, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar et Valentin Mbozo’o,  le directeur général du GIMAC (le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale).

Alain Nono a expliqué au cours de cette conférence que la réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. Notamment en matière d’identification des abonnés. Aussi, il a expliqué comment retirer l’argent d’un mort retenu dans son compte MTn Mobile Money. Digital Business Africa vous présente dans cette vidéo les grandes séquences de son intervention.

Récupérer l’argent d’un mort de son compte MTN Mobile Money : Alain Nono explique comment [Vidéo]
La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale.Alain Nono

Alain Nono : « Lorsqu’une personne décède, même si cette personne n’a pas écrit son testament qui justifie ce qu’il faut faire de cet argent, les ayants-droits viennent à Mtn avec un document de justice confirmant et prouvant leur qualité d’ayants-droits et sont identifiés. Ils ont le choix de récupérer cet argent ou de transférer cela sur leur compte à eux.

Après un certain temps, si l’argent n’est pas réclamé, il est reversé à la banque. Nous avons un compte de compensation dans une banque où ces fonds sont reversés jusqu’à réclamation ».

Alain Nono : « (…) La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale. Chez nous, nous avons une réglementation très rigoureuse quel que soit le montant que vous avez dans votre compte de paiement mobile. Ce qui permet de sécuriser le client (…) ».

Innovation 4 Human

D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun. 

Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.

Par Digital Business Africa 

Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human

Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human. Lire également et voir les interventions des autres panélistes.

Télétravail, droit à la déconnexion et trans-nationalité : aspects fonctionnels, financiers et répressifs.

Les articles L.1222-9 et L. 2242-17 du code de travail français consacrent, au bénéfice mutuel de l’employeur et du salarié, respectivement le télétravail et le droit à la déconnexion, qui, non seulement sont deux dispositifs dont les incidences sont diverses et significatives, au regard de l’appréciation liée à la durée ou à la charge du travail, mais aussi sont devenues par la force de l’évolution contemporaine universelle de l’exercice du travail, et des besoins des organisations, deux notions inévitables, indépendamment de l’ordre juridique national considéré.

Le télétravail peut être défini comme toute forme d’organisation du travail, dans laquelle le travail, normalement prévu pour être effectué dans les locaux de l’employeur, l’est en dehors desdits locaux, en utilisant les technologies de l’information et de la communication. Le droit à la déconnexion, quant à lui, est la faculté reconnue à tout salarié de ne cesser ou de refuser d’être joignable par son employeur, en dehors de ses heures de travail, pour des raisons liées à son exécution dudit travail. Au regard du contexte économico-social (1), les aspects fonctionnels (2), les conditions de la mise en place (3), ainsi que les incidences internationales (4) et les aspects répressifs (5) permettent de saisir les liens entre ces deux dispositifs et leur apport dans la productivité des administrations, entreprises ou organisations, notamment lorsque la triple unité de temps de lieu et de collectivité du travail n’est pas possible. 

  1. Contexte économico-social de l’émergence du télétravail et du droit à la déconnexion
  2. Le contexte

Dans leur recherche d’accroissement de la productivité, les organisations – administrations, entreprises et autres entités – peuvent s’appuyer fortement sur la main-d’œuvre et le facteur humain, créant de la sorte une pression aussi bien en dehors des locaux de l’organisation qu’au-delà du volume horaire ou du résultat attendu correspondant au devoir du salarié.

En outre, la rareté de l’emploi peut aussi être de nature à conduire les salariés à être tolérants envers leurs employeurs, alors que leurs droits sont bafoués, en acceptant de travailler hors du cadre des prescriptions légales ou conventionnels.

Par ailleurs, les innombrables désagréments causés par les mouvements sociaux, les perturbations de transports et voies de communication, les contingences domestiques et familiales, les ennuis de santé, sont de nature à privilégier l’exécution des tâches professionnelles à des endroits autres que les locaux de l’employeur.  

Enfin, dans le cas des organisations multinationales ou de services numériques, devant gérer des horaires différents, sur des territoires très distants, le télétravail permet de synchroniser les activités de ses salariés nomades avec celles de ceux sédentaires.

  • Les données  

Sur le plan statistique, Alma Consulting Group estime, dans son septième baromètre de l’absentéisme, qu’en France, par exemple, l’absentéisme a coûté 45 milliards d’euros aux entreprises en 2013, avec pour causes la santé, les mauvaises conditions de travail et, naturellement, l’impossibilité de rejoindre les locaux professionnels de l’employeur.

Selon une note interne du ministère français de l’Economie, le coût d’une journée de grève dans les transports collectifs s’élève, pour les entreprises privées et les salariés, à 79 millions d’euros en Ile-de-France, pour des raisons telles que l’obligation de consentir des repos forcés, payer des coûts de transports supplémentaires, heures perdues par leurs salariés et horaires décalés. Les choses auraient-elles pu être meilleures si la solution du télétravail avait été directement implémentée par substitution ?

Toujours est-il qu’une étude du cabinet conseil Kronos révèle que : « 16,7 % des Français télé-travaillentplus d’une journée par semaine soit plus de 4 millions d’actifs. La majorité d’entre eux (64 %) travaillent depuis chez eux, 21 % dans des bureaux mis à disposition par leur entreprise, et le reste dans des espaces de co-working ou autres. En outre, 73 % des salariés qui ne télé-travaillent pas encore aimeraient le faire. Le télétravail favoriserait l’augmentation de la productivité (22%) et réduirait l’absentéisme (baisse de 5,5 jours par an d’arrêts maladie) ».

En ce qui concerne le droit à la déconnexion, la cour de cassation a déjà eu à octroyer 60 000 euros de dédommagement à un salarié contraint de rester connecté. Le non-respect du droit à la déconnexion est l’une des causes du burn-out – syndrome d’épuisement professionnel : physique, émotionnel et mental. Ainsi, par exemple, en 2017, la Confédération française démocratique du travail a révélé que 36% de Français ont déjà été victimes d’un burn-out qui touche environ 3 millions de victimes. Selon les estimations de l’Assurance maladie française, publiées en 2018, 10 000 cas d’affections psychiques ont été reconnus au titre des accidents du travail avec arrêt, dont environ 600 cas reconnus au titre de maladie professionnelle en 2016, avec une progression de 1% par an : c’est donc un problème de santé du travail.

  1. Aspects fonctionnels

Le télétravail et le droit à la déconnexion sont les expressions contemporaines de l’évolution du travail, corollaire en partie du contexte socio-économique, ayant un impact fondamental sur l’organisation séculaire du travail salarié.

Ces deux notions sont aussi, chacune en ce qui la concerne, l’expression contemporaine de l’évolution du travail, indépendamment du pays ou du continent, en raison de leurs objectifs propres.

L’objectif du télétravail est de maintenir la productivité de l’organisation et adapter l’efficacité et la continuité du travail du salarié en toutes circonstances et en tout lieu. Quant au droit à la déconnexion, il permet de séparer et respecter la différence entre le temps du travail et le temps de repos et de la vie privée du salarié, lorsque ce dernier n’est plus en situation professionnelle.

Il existe trois points de convergence principaux. Premièrement, il y a l’usage des outils numériques : le télétravail et le droit à la déconnexion utilisent les équipements et les services numériques pour être exercés, respectés, rémunérés et sanctionnés. En deuxième lieu, ces deux dispositifs relèvent de la santé du travail, dans les circonstances où le télétravail excessif et le non-respect du droit à la déconnexion peuvent être des causes de maladies professionnelles. Enfin, le non-respect des obligations déterminées dans le cadre du télétravail peut être la cause du déclenchement de l’exercice du droit à la déconnexion.

  • Rupture de la règle de l’unité de lieu, de temps et de collectivité de travail

L’introduction et l’usage quasi-total des nouvelles technologies de l’information et de la communication ont eu pour effet la rupture de la règle de la triple unité de lieu, de temps et de collectivité du travail, laquelle règle exige que les salariés se retrouvent au même endroit et au même moment, pour effectuer le travail durant un temps déterminé pour tout le monde, voire partout dans le monde.

En ce qui concerne son fonctionnement, cette règle de triple unité se présente comme suit. Premièrement, l’unité de lieu commande que le travail s’effectue dans un endroit unique, très souvent représenté par une maison et un toit, consacrant ainsi l’idée qu’il y a un dedans, c’est-à-dire l’organisation sous la soumission des pouvoirs de l’employeur, et un dehors, celui de la vie privée du travailleur une fois qu’il est hors des locaux du travail. Quant à l’unité de temps, il s’agit de relever qu’elle exige que tous les salariés entrent et ressortent en même temps – la règle des 3 huit – supprimant la nécessité, l’utilité, l’obligation ou la contrainte de travailler en dehors du cycle de huit considéré. Pour ce qui est de l’unité de collectivité de travail, elle suppose que tout le monde travaille côte à côte.  

Il s’agit de l’apport technique. En ce qui concerne l’unité de lieu, le télétravail permet de concilier les distances géographiques et les différences territoriales avec les besoins de productivité. En outre, pour des besoins de coordination des équipes et des actions, le télétravail permet, d’une part, d’aligner, en tant que de besoin, les horaires collectifs suivis par les autres salariés en recherchant l’arrimage à l’un des trois cycles de huit heures de travail journalier, et de maintenir, dans une certaine mesure, la collectivité du travail, étant entendu que les autres salariés non télétravailleurs peuvent communiquer et échanger directement avec le télétravailleur, par la visio ou l’audio-conférence, d’autre part. Le télétravail permet donc de transformer des situations qui auraient pu engendrer de l’absentéisme en situation de présentéisme à distance. 

En définitive, pour ce qui est de leur apport, le télétravail, et ,les outils et services numériques, en même temps qu’ils ont explosé l’agencement traditionnel des trois catégories d’unités du travail, en ont, heureusement aussi, redéfini les nouveaux contours de son fonctionnement, en permettant de travailler hors du lieu de l’entreprise, avec un rythme spécifique, sans l’obligation de proximité physique, mais tout en respectant la nécessité d’épuiser le travail prescrit. 

  • Décompte et évaluation de l’épuisement du travail prescrit

Le décompte et l’évaluation de l’épuisement du travail prescrit constituent le point d’arrêt du télétravail et le point de départ du droit à la déconnexion, notamment en considération soit de la durée légale du travail soit du résultat attendu.

Dans le cas où le travail prescrit est considéré comme effectué lorsque la durée légale ou le volume horaire est épuisé, le télétravail court durant cet intervalle qui peut être déterminé soit légalement soit conventionnellement, le droit à la déconnexion n’entrant en vigueur qu’au moment ou cette durée ou ce volume est atteint ou épuisé en totalité.

Dans le cas où l’épuisement du travail prescrit est constaté et attesté par l’atteinte du résultat attendu par l’employeur ou correspondant à la mission considérée, le critère horaire est inopérant. Sous cet angle, par conséquent, la durée du télétravail est parfaitement légale tant que le résultat convenu n’est pas atteint, d’une part, et l’exercice du droit à la déconnexion ne peut être déclenché avant l’atteinte dudit résultat : ce qui ne va pas sans risque.

Cette approche dénaturerait-elle le contrat de travail en mettant en jeu, pour des besoins de mesure, et donc de démarcation, des obligations de résultat ou celles de moyens : un contrat civil dans le contrat de travail ? Ce qui du reste pourrait avoir un impact sur la nature de la responsabilité du télétravailleur défaillant. C’est aussi une approche à double tranchant qui, soit peut rallonger indéfiniment le temps du télétravail, tant que le résultat attendu n’est pas produit, desservant les intérêts du salarié, soit peut produire du travail incomplet parce que limité à la condition horaire, contre les intérêts de productivité de l’employeur.

En tout état de cause, les droits et obligations de l’employeur et du salarié, doivent clairement être définis au regard du type d’obligations contenues dans les missions et les attentes de l’employeur vis-à-vis du salarié, conditions fondamentales pour apprécier l’épuisement effectif du télétravail, et, partant, pour déclencher l’exercice du droit à la déconnexion. Ainsi, le télétravail peut basculer au non-respect du droit à la déconnexion et le droit à la déconnexion ne peut être reconnu dès lors que l’on n’a pas encore soit dépassé le volume horaire légal ou conventionnel, soit atteint le résultat attendu.

  • Impacts du télétravail

Le télétravail a tout aussi des impacts positifs avérés que de risques négatifs éventuels.

Les principaux impacts positifs avérés sont : une meilleure qualité de vie personnelle, une meilleure qualité de vie familiale, une meilleure répartition du temps, la diminution du stress et de la fatigue physique liés aux transports, la liberté d’échapper aux contraintes des transports, la liberté de décaler les horaires de travail, la liberté de travailler seule(e), la liberté de faire le choix de son lieu de travail, la liberté de concilier le travail et certaines interruptions – visite médicale,  rendez-vous à la banque, suivi des enfants, etc.

Au rang des risques potentiels du télétravail, il y a : l’accroissement et le dépassement considérables du temps de travail – le vrai problème étant de ne pas savoir s’arrêter de travailler – l’augmentation des coûts personnels liés à l’activité professionnelle, et l’augmentation de la charge de travail ressentie.

  1. Conditions de la mise en place du télétravail et de l’exercice du droit à la déconnexion et droits de l’employeur et du salarié

Le télétravail relève de l’organisation et la conception de l’exercice du travail, tandis que le droit à la déconnexion est une problématique de santé du travail, particulièrement de la qualité de vie du travailleur, dont les conditions de mise en place précédent les obligations des parties au contrat.

  1. Conditions de mise en place du télétravail et du droit à la déconnexion et modalités du télétravail

Le télétravail peut être mis en place par soit un accord collectif, soit une charte, avec l’accord du comité social d’entreprise, soit, enfin, un contrat de travail initial ou un avenant audit contrat.

Quant au lieu de son exercice, et après un temps d’adaptation à l’utilisation des équipements affectés à cet effet, le télétravail peut être effectué à domicile, on parlera de travailleur à domicile, ou de travailleur nomade lorsque le télétravail s’effectue dans un espace de co-working ou dans tout autre espace mis à disposition par l’employeur ou convenu avec le télétravailleur. Il peut aussi s’agir, tout simplement, de n’importe quel espace dès lors qu’il permet de remplir la mission dévolue au télétravailleur : train, avion, bus, etc.

Sur le plan de la gestion du temps de travail, le télétravailleur gère l’organisation de son temps de travail comme il le veut ou le souhaite, à condition de respecter les exigences relatives à ses obligations professionnelles.  

Enfin, le télétravail fait l’objet d’un suivi et d’une évaluation annuels.   

Le droit à la déconnexion concerne les entreprises de plus de 50 salariés. La procédure de mise en place se fait en deux grandes étapes. Premièrement, il y a la réalisation d’un accord collectif annuel. A défaut, en second lieu, il y a l’élaboration d’une charte, après avis du comité social d’entreprise ou des délégués du personnel, laquelle charte définit les modalités du droit à la déconnexion, et prévoit les modalités d’une utilisation saine des outils numériques au sein de l’organisation employeuse.

Les modalités et les mesures pratiques du droit à la déconnexion peuvent être : un temps de repos conséquent, fixé en termes d’heures par jour et/ou d’heures par semaine, la non-obligation de lecture de mails professionnels, la non-obligation de réponse aux mails professionnels, la pratique de mails différés.

  • Obligations de l’employeur et du salarié dans le télétravail et le droit à la déconnexion

Les obligations de l’employeur, dans le cadre de l’organisation de l’exercice du télétravail, consistent à accorder au télétravailleur un temps d’adaptation aux équipements, rembourser ses frais supplémentaires, et mettre à sa disposition, adapter et entretenir, même lorsque les équipements appartiennent au télétravailleur – une ligne téléphonique professionnelle, une connexion internet, du matériel et autres équipements informatiques, un espace de travail, éventuellement -, l’accord au télétravailleur des mêmes droits que ceux dont bénéficient les salariés exerçant dans les locaux de l’organisation : droit à la formation, santé et sécurité, liberté syndicale, droits collectifs, droit à la réversibilité c’est-à-dire le retour du salarié dans les locaux de l’entreprise, informations sur la politique de l’organisation en matière santé et de sécurité des équipements, désignation d’un référent du télétravailleur au sein de l’organisation, etc.  

Le télétravailleur est, pour sa part, tenu de : remplir ses missions professionnelles, aviser l’employeur de tout dysfonctionnement des équipements et services mis à sa disposition, assumer la responsabilité des coûts liés à la perte ou à la détérioration des équipements et des données utilisées.

L’employeur est tenu de rémunérer le salaire habituel du télétravailleur car, ce dernier est son salarié. Il prend aussi en charge tous les frais professionnels, c’est-à-dire ceux concernant la mise en place, l’entretien et l’adaptation des équipements et services nécessaires à l’exercice du télétravail, y compris ceux engagés par le télétravailleur, dès lors qu’il démontre que lesdits frais bénéficient au télétravail. A défaut de frais ponctuels, il peut aussi être mis sur pied une indemnité fixe mensuelle. Enfin, il y a pour le salarié exerçant son télétravail à domicile, le droit à une indemnité forfaitaire d’occupation de son domicile à des fins professionnelles, lorsque l’employeur ne lui a pas attribué un autre espace à cet effet. Ladite indemnité forfaitaire n’est pas tributaire du temps du télétravail, mais elle repose sur le désagrément que cause au télétravailleur, le stockage permanent des équipements de télétravail.

Dans ce cadre, il s’agit de respecter la vie privée du télétravailleur par l’aménagement des plages horaires dans lesquelles le salarié ou l’employeur peut être contacté, l’un par l’autre. Mais, le télétravailleur doit, de son côté, respecter les quotas horaires ou les obligations de résultats, et appliquer les politiques de santé et sécurité, afin d’éviter une maladie professionnelle.

  1. Incidences internationales
  2. Les hypothèses de télétravail à l’étranger

Le télétravail à l’étranger peut s’observer dans plusieurs cas. Premièrement, une mission professionnelle nécessitant la présence et le déplacement fréquent du salarié dans un pays étranger. Deuxièmement, une mise à disposition du salarié auprès d’une filiale étrangère de l’entreprise. Enfin, l’exécution du contrat de travail à distance durant un voyage ou des déplacements, supprimant le lien entre sa présence dans le pays et ses activités régulières, et les organisations ou missions dont l’activité dépend étroitement d’Internet.

  • Incidences internationales de l’exercice du télétravail à l’étranger

Le télétravailleur est juridiquement rattaché au droit du travail du pays d’installation de l’organisation. Ledit rattachement suit le contrat de travail du salarié exerçant en télétravail.  Le portage salarial est une nouvelle forme d’emploi à mi-chemin entre employeur et salarié, qui permet de développer une activité professionnelle indépendante, tout en conservant la couverture sociale d’un salarié classique. Rien ne l’interdit, tant que le télétravailleur respecte les quotas horaires ou les résultats prescrits dans l’acte de mise en place du télétravail.

En principe, en l’absence d’une convention fiscale à cet effet, en présence de règles impératives de l’Etat considéré, ou en dehors du cas d’expatriation qui est différent du télétravail, le télétravailleur est fiscalement domicilié dans le pays de l’organisation qui l’emploie, en ce qui concerne son salaire. Mais, pour ce qui est des frais engagés et des équipements et services, il est soumis à la fiscalité du lieu de leur acquisition. Il en est de même des prestations parallèles qu’il pourrait fournir à l’occasion de son télétravail, mais n’ayant aucun lien avec les missions dudit télétravail.

  • Aspects répressifs  

On peut identifier les aspects administratifs, financiers, civiles voire de nature pénale. Les sanctions peuvent frapper invariablement et de manière isolée ou associée, aussi bien le non-respect des règles du télétravail que le non-respect de celles du droit à la déconnexion. Autrement dit une même activité peut à la fois être condamnée au titre du non-respect des règles du télétravail et au non-respect du droit à la déconnexion. De même, une même personne peut être condamnée alternativement ou simultanément pour le non-respect des règles du télétravail et le non-respect de celles du droit à la déconnexion.

  1. Sanctions générales du télétravail et du droit à la déconnexion

Le non-respect des règles du télétravail et du droit à la déconnexion peut entrainer la condamnation aux dommages et intérêts au titre de la responsabilité contractuelle ou délictuelle, selon les faits en présence. Il peut aussi s’agir de peines pénales, administratives et d’autres peines civiles, dès lors que les différents ordres juridiques nationaux respectifs le prévoient.

  • Sanctions spécifiques du télétravail et du droit à la déconnexion

Dans le cadre de l’exercice du télétravail, les sanctions peuvent relever de plusieurs domaines.

Le refus d’exercer et d’assurer ses obligations professionnelles par le télétravail par le salarié n’est pas un motif suffisant de licenciement. Même après avoir signé un avenant y afférent, le salarié engagé dans le télétravail possède un droit de repentir, qui lui permet de le dénoncer ou d’y renoncer à tout moment. L’accident de travail est admis dans le cadre de l’exercice du télétravail, à condition que : il ait eu lieu dans la période d’exécution du télétravail, il ait eu lieu à l’endroit où le télétravail est présumable d’être exercé, il n’ait été dénué de tout lien avec le télétravail, ce qui est une interprétation jurisprudentielle très en faveur du télétravailleur. Quant à la preuve de l’accident de télétravail, sa charge incombe au télétravailleur.  

En ce qui concerne le droit à la déconnexion, il y a d’abord le refus de négociation du dispositif de droit à la déconnexion, qui conduit aux peines ci-après : un an d’emprisonnement et/ou une amende de 3750 euros. En cas de non-respect du droit à la déconnexion, les sanctions peuvent être : la condamnation aux dommages et intérêts pour harcèlement moral, indemnisation au titre de paiement d’heures supplémentaires ou heures d’astreinte.

Ce qu’il faut retenir

Le télétravail, tout en étant une alternative au travail en présentiel, représente un avantage économique indéniable pour l’administration, l’entreprise ou l’organisation, notamment dans des circonstances où le salarié n’est pas en mesure d’être dans les locaux de l’employeur. Par ailleurs, pour le télétravailleur, il y a l’éventuelle amélioration de la qualité de vie professionnelle et personnelle, tout en gardant l’efficacité au travail. Néanmoins, l’exercice du télétravail peut engendrer un risque de non-respect du droit à la déconnexion qui n’en demeure pas moins une pratique sévèrement sanctionnée à titre autonome ou couplée, dès lors que les fautes y relatives concernent les deux dispositifs qui, chacun en ce qui le concerne, bénéficient, plus particulièrement et respectivement, au salarié et à l’employeur.  

Enfin, bien que relevant, l’un de l’organisation de l’exercice du travail, l’autre de la santé du travail, ces deux dispositifs, en outre, sont, aussi, l’expression contemporaine de l’évolution du travail salarié, indépendamment du pays. Cette adaptabilité est bienvenue, souhaitée, fort opportune et renforcée par certaines modalités de la mise en place du télétravail et du droit à la déconnexion, qui sont laissées à l’appréciation de l’employeur et du salarié, à la construction conventionnelle et collective, toutes choses de nature à permettre la contextualisation nationale, sectorielle ou de branche professionnelle, et même culturelle, notamment dans des hypothèses d’organisations transnationales ou de services numériques, concourant au même objectif et aux mêmes exigences de productivité efficiente, quels que soient le lieu et le temps de l’exercice du travail des différents salariés.


Par Laurent-Fabrice ZENGUE, Juriste, Droit du numérique et des données, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Orange prépare un programme d’éducation numérique

Dès le mois de janvier 2015, la Fondation Orange va déployer un programme d’éducation numérique dans les Zones d’éducation prioritaire (ZEP), a-t-on appris de Anne-Marie Booh, Secrétaire générale de la Fondation Orange Cameroun.
Selon elle, ce programme va consister en la fourniture de 50 tablettes numériques et un serveur à chacune des écoles sélectionnées. « Les tablettes et les serveurs sont déjà disponibles. Nous travaillons actuellement à la finalisation du projet », a-t-elle confié à TIC Mag.
Pour l’instant la SG de la Fondation Orange Cameroun n’a pas révélé le montant de l’enveloppe réservée à ce programme. Cependant, a-t-elle ajouté, plus de trente écoles devraient bénéficier de ces équipements.
Le programme vise à promouvoir l’utilisation des TIC dans l’éducation des élèves vivant dans les zones rurales.

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Budget 2015 : Le Minpostel espère une hausse de 4,4 Mds de F.Cfa

Si le projet de budget présenté hier à l’Assemblée Nationale par le Premier ministre camerounais, Philemon Yang, est validé, le budget du ministère des Postes et Télécommunications devrait voir son enveloppe passer de 39.259.000.000 FCFA (exercice budgétaire 2014) à 43 673 000.000 FCFA en 2015. Soit une  augmentation d’environ 4,4 milliards de F.CFA.

Dans cette enveloppe budgétaire présentée dans le  projet de budget 2014 pour le compte du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel), un peu plus de 12,5 milliards de F.CFA seront alloués au fonctionnement tandis que 31.100.000.000 iront à l’investissement.

Parmi les projets à mener au cours de l’année 2015, on note la poursuite des travaux d’installation de la fibre optique. Notamment avec le déploiement des boucles optiques urbaines à Maroua (49,423 km), à Limbé (35,20 km) et à Buéa (29,186 km). Ce, après celles de Yaoundé et Douala.

La construction d’un nouveau point d’atterrissement de câble sous-marins le long de la façade maritime du Cameroun est prévu. Pour cette année budgétaire 2015, le Cameroun table sur un budget global évalué à 3 746,6 milliards de F.CFA.

 

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Cameroun : Le DG de l’ ART reçoit l’Ambassadeur d’Algérie, pays au taux d’abonnés à la téléphonie mobile record en 2023

[DIGITAL Business Africa] –  Le directeur général de l’ Agence de Régulation des Télécommunications, le Pr. Philémon Zoo Zame, a eu un tête-à-tête avec l’Ambassadeur d’Algérie au Cameroun, S.E Abdallah Boukemmache. Une entrevue qui a lieu à quelques semaines de la Journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l’Information (chaque 17 mai). Les échanges entre l’hôte du Pr. Philémon Zoo Zame, ce 24 avril 2024, à l’immeuble Platinum (siège de l’ART), ont globalement porté sur les communications électroniques. Un domaine dans lequel l’ Algérie s’est illustrée en 2023. Le pays a enregistré un taux d’abonnés à la téléphonie mobile record de 5,46% en une année, passant de 111,05% au 31 décembre 2022 à 116,50% au 31 décembre 2023.

Aussi, plus de 53,62 millions d’abonnés à l’internet fixe et mobile ont-ils été enregistrés en 2023 contre 49,45 millions en 2022. Selon l’Autorité de Régulation des Postes et des Communications Électronique, « cette évolution est due à la légère augmentation du marché de téléphonie mobile, d’une part, et de la population algérienne, d’autre part ». La population algérienne étant estimée à 44,22 millions d’habitants et un nombre de ménages évalué à 7,37 millions au 31 décembre 2023.

S’ agissant du nombre d’abonnés au réseau en fibre optique jusqu’au domicile (FTTH), il a doublé, passant de 478 172 abonnés au 31 décembre 2022 à 1,08 million au 31 décembre 2023. A en croire l’ARPCE, la proportion des ménages disposant d’une ligne de téléphonie fixe a atteint 85,81% au 31 décembre 2023, en augmentation de 9% par rapport à la même période de 2022. Le taux de pénétration de la téléphonie fixe a aussi connu une évolution (+1,67% en l’espace d’une année), passant de 12,63% à la fin du quatrième trimestre de 2022 à 14,30% à la même période de 2023.

Le nombre d’abonnés au réseau en fibre optique jusqu’au domicile (FTTH) a, quant à lui, plus que doublé, passant de 478 172 abonnés au 31 décembre 2022 à 1,08 million au 31 décembre 2023. L’Autorité note, par ailleurs, que la proportion des ménages disposant d’une ligne de téléphonie fixe a atteint 85,81% au 31 décembre 2023, en augmentation de 9% par rapport à la même période de 2022. Le taux de pénétration de la téléphonie fixe a connu, également, une évolution (+1,67% en l’espace d’une année), passant de 12,63% à la fin du quatrième trimestre de 2022 à 14,30% à la même période de 2023.

Lors des Assises de la Conférence des Plénipotentiaires (CPL-22) de l’Union africaine des Télécommunications (UAT), tenues en juillet 2022, le DG de l’ ART, le Pr Philémon Zoo Zame, avait invité au renforcement de la coopération en matière du Numérique, entre le Cameroun et l’ Algérie. Plus précisément pour ce qui est des services innovants, la 5G, les OTT (services à valeur ajoutée), la régulation du Digital, la gestion des fréquences, la facturation et le recouvrement des redevances ainsi que la révision des textes fondamentaux de la Régulation des communications électroniques.

Par Jean Materne Zambo, sources : elwatan-dz.com, ART

Afrique de l’Ouest : Le Programme Régional d’Intégration numérique lancé à la suite du Forum des Points focaux de Smart Africa

[DIGITAL Business Africa] – L’ accès au haut débit et la croissance de son niveau d’utilisation en Afrique occidentale (Ouest). Du point de vue général, l’objectif du Programme régional d’Intégration numérique de l’ Afrique de l’ Ouest, se résume en ces mots. La décision de lancer  le Programme Régional d’Intégration Numérique de l’Afrique de l’Ouest – Projet SOP 1 (DTfA/WARDIP), a été prise lors de la deuxième édition du Forum des Points focaux de Smart Africa, ce lundi 22 avril 2024 à Banjul ( Gambie). L’événement était prévu pour deux jours.

En dehors de faire progresser l’intégration des marchés numériques en Afrique de l’Ouest, le projet DTfA/WARDIP devrait aussi contribuer à résorber la fracture numérique en rendant les services Internet plus abordables, en favorisant la concurrence entre les prestataires de services et en améliorant l’infrastructure sous-jacente. Avec à la clef de nouvelles possibilités d’emploi, améliorer l’accès aux services pour 1,3 million de personnes et l’inclusion, avec 50% de femmes et les personnes handicapées.

Le DTfA/WARDIP est une initiative régionale financée par l’Association internationale de développement (IDA), impliquant principalement l’Union africaine, Smart Africa, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), entre autres organisations, et quatre pays (la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et la Mauritanie). Dans ce projet, Smart Africa va jouer un rôle crucial. Tant c’est à elle qu’est dévolue la mission de renforcement des capacités des responsables politiques et des décideurs de diverses agences gouvernementales, et l’élaboration de politiques visant à accélérer la mise en place d’un marché numérique unique en Afrique.

Le Conseiller technique au ministère de la Communication de l’Economie numérique du Mali Coulibaly M’Batogoma Sogoba, participant au nom du Mali à la deuxième édition du Forum des Points focaux de Smart Africa, a d’ailleurs salué la clairvoyance du groupe de Chefs d’État qui a créé l’Alliance Smart Africa. Il s’est dit « convaincu que les délibérations du Forum des Points focaux contribueront à renforcer les efforts de collaboration et de coordination sur les résultats de l’Alliance Smart Africa, reposant sur cinq piliers qui reflètent les cinq principes du Manifeste de Smart Africa ( (1) Politique, (2) Accès, (3) l’e-gouvernement, (4) Secteur privé/Entrepreneuriat et (5) le Développement Durable) ».

Le rôle de la Commission de la Cedao n’est plus à démontrer quand il s’agit de booster le développement économique de ses pays membres. L’institution a octroyé une subvention de 10,5 millions USD dans le cadre du DTfA/WARDIP pour une période de cinq ans. Cette cagnotte vise à faciliter la création d’un marché numérique régional intégré ; favoriser la collaboration transnationale et à soutenir le développement et la sécurité des initiatives de transformation numérique en Afrique de l’Ouest.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

 

Guinée : En 2023, Orange dit avoir contribué à hauteur de 6, 645 milliards de FCFA à l’économie nationale, soit près de 3,3% du PIB

[DIGITAL Business Africa] – Le DG d’Orange Guinée, le Bâtonnier Me. Ousmane B. Traoré,  a rendu public le rapport RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) 2023 de son entreprise. Disponible depuis ce mercredi 24 avril 2024, le document présente les différentes activités de l’opérateur Télécom guinéen courant l’année écoulée. Et il en ressort que l’entreprise à contribué de manière globale à l’ Economie nationale,  en 2023, à hauteur de 6, 645 milliards de FCFA, représentant près de 3,3% du PIB. Un chiffre en hausse par rapport aux 5700 milliards de Francs Guinéens de 2022. Le directeur général d’Orange Guinée, Ousmane B. Traoré, y voit un impact de l’entreprise sur l’Economie guhinéenne.

« Ce rapport traduit, à travers le récapitulatif des actions phares, l’impact d’Orange Guinée, qui en plus d’apporter une contribution significative à l’ Economie de Guinéenne, à mis en œuvre de nombreuses actions qui devraient favoriser sa création d’emplois, améliorer les conditions de vie des Guinéens ». 

« Nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin, et poursuivrons nos efforts visant à offrir à chaque Guinéenne et Guinéen, une opportunité d’inclusion numérique pour améliorer son quotidien », a dit Ousmane B. Traoré, DG d’ Orange Guinée.

Cliquer pour accéder à Rapport_Annuel_2023_SITE_WEB.pdf

Le rapport indique ainsi qu’ Orange enregistre 5,12 millions d’abonnés internet en 2023 et +3, 11 millions d’abonnés utilisateurs 4G. Parlant justement de la couverture 4G, plus de 80% du territoire national serait couvert. Quant à son parc actif d’abonnés à la téléphonie mobile, il est estimé par l’ entreprise à 9,69 millions de clients en 2023.

Sur le plan social et financier, l’entreprise a signé un partenariat stratégique avec la Bank united Bank of Africa (UBA) pour lancer sa carte Visa Orange Money. Cette initiative devra vulgariser l’inclusion financière dans le pays. D’après  le rapport, 2707 jeunes ont été formés aux métiers du numérique, dont 32,5 % de femmes. Et 10 milliards de Francs guinéens, soit 713 404 830 FCFA  ont été remis à l’ Etat pour soutenir plus de 2000 familles de la commune de Kaloum, touchées par l’explosion du principal dépôt de carburant du pays.

Par Jean Materne Zambo, source : orange-guinee.com

Réseaux sociaux/USA : TikTok au bord de l’interdiction, Elon Musk s’indigne

[DIGITAL Business Africa] – « TikTok est un cheval de Troie moderne du Parti communiste chinois utilisé pour surveiller les Américains ». Cet argument utilisé par le chef de file des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries , fait que les jours de Tiktok sont comptés aux États-Unis d’Amérique. Le Congrès américain a adopté mardi, 23 avril 2024, un texte qui prévoit l’interdiction de l’application dans un délai de 12 mois. Seule condition pour qu’on en arrive pas là, le réseau social doit rompre tout lien avec sa maison-mère ByteDance du Chinois Zhang Yiming, dont le siège est enregistré aux îles Caïmans.

Selon plusieurs responsables politiques, la plateforme permet à Pékin d’espionner ses 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis. L’on impute aussi au réseau social une activité de propagande. Ce que nie évidemment la société, qui rétorque que « TikTok  se présente comme une filiale distincte de sa maison mère à laquelle elle n’a  aucune affiliation ». Le projet de loi « vise à solutionner des questions légitimes de sécurité nationale et de protection des données liées aux rapports du Parti communiste chinois avec un réseau social », avait expliqué le chef de file des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, en mars 2024.

Depuis la notification de cette loi, des voix se sont élevées pour la dénoncer. Car elle est en violation de la liberté d’expression de 170 millions d’Américains. Le patron de X, Elon Musk, n’est pas en reste: « À mon avis, TikTok ne devrait pas être interdit aux États-Unis, même si une telle interdiction pourrait profiter à la plateforme X » a-t-il déclaré.

Par Jean Materne Zambo

Dr Gérard Eyoum, le choix du Gecam pour porter haut le numérique camerounais [portrait de l’expert en cybersécurité]

[DIGITAL Business Africa] – Le Dr Gérard Lewourien Eyoum servira de boussole aux entreprises membres du Gecam, en matière de numérique. L’expert en cybersécurité a été désigné président de la Commission Economie numérique et Innovation du Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam ).

La nouvelle s’est répandue au petit matin de ce 23 avril 2024. Il fait partie des figures triées sur le volet par le Conseil d’Administration du Gecam pour la bonne marche du patronat camerounais. Patron de Cyberix, l’entreprise spécialisée en cybersécurité, le Dr Gérard Eyoum, est bien dans sa zone de confort, eu égard au pedigrée qui pèse en sa faveur. Aucun risque de se tromper eu égard à sa riche expérience dans le domaine des nouvelles technologies et sa compétence.

Expert judiciaire en cyber criminalité, agréé par les cours et tribunaux ou encore Spécialiste de l’intelligence économique (protection des données et veille), Norme ISO 22301-Lead Implementor, le Dr Gérard Eyoum est aussi spécialiste en prévention et maitrise des risques cyber, cybersécurité, sécurité de l’Information, tests logiciels.

Il est certifié par plusieurs organismes tels que PECB, Ec-Council, USDOD, UNDSS, ASIS international, etc… Il est détenteur d’une douzaine de certifications liées à la cyber sécurité. Il obtient une forte expérience en tant que instructeur en formant les membres des SOC (Security Operation Center) et des équipes de gestion d’incidents de plusieurs entreprises et services de sécurité. Il est en outre, expert judiciaire en Cyber criminalité et consultant en Renseignement stratégique. En 2016, il a conçu un antivirus appelé Égide.

Cliquer pour accéder à Resolution-N°-003-adoption-commissions-et-designation-Presidents.3.pdf

Des compétences diversifiées

Notre expert multidimensionnel n’aime pas que contempler l’armature d’un écran, ouïr le crépitement du clavier, s’investir dans la sécurisation des systèmes et des données…

Il est ceinture noire cinquième Dan d’aikido.  Le Dr Gérard Eyoum apprécie aussi l’odeur de l’encre noir. A son actif, un ouvrage intitulé « Le clavier du crime » paru  le 14 novembre 2019. Ouvrage à s’acquiter sur amazon en cliquant  sur ce lien : https://www.amazon.com/Clavier-Du-Crime-French-ebook/dp/B09VGZW7R2Bien

Le président de la Commission Economie numérique et Innovation du Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam ) a souvent été sollicité par l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (Antic) dans le cadre des séminaires sur le Domain Name System (DNS) et d’autres travaux.

Suivre en vidéo l’une de ses formations ici

Dr Gérard Eyoum Eyoum : « Tout un pays peut être neutralisé par une attaque par amplification DNS » [Vidéo]

Le Dr Gérard Lewourien Eyoum a été chercheur à l’institut International de contre Terrorisme d’Israël. Ses travaux de recherche ont porté sur le financement du Terrorisme via les cryptomonnaies.

Éloquent et persuasif, l’homme maîtrise son domaine de prédilection qu’est la cybersécurité. Petite anecdote. Le Dr Gérard Eyoum a épargné une banque de la place d’une « attaque par amplification DNS » en 2018. Son entreprise Cyberix avait pu redonner du sourire aux personnels de 400 agences qui ne parvenaient plus à effectuer des transactions.

Ainsi, le Gecam et le Cameroun peuvent-ils s’honorer d’avoir un tel génie. Ce qui n’empêche le Dr Gérard Eyoum de rester humble.

Au sein de l’écosystème du numérique camerounais, le nouveau président de la Commission Economie numérique et Innovation du Gecam invite les pros et passionnés du numérique à l’accompagner dans ce challenge avec leurs idées et inspirations. Il pense d’ailleurs les expériences communes des acteurs camerounais du numérique sont une richesse dont il ne pourrait se passer. Pour lui, cette nomination constitue un tournant décisif dans l’avenir du numérique du Cameroun.

Le cahier des charges

Les missions à lui dévolues sont celles d’analyser l’écosystème du numérique au Cameroun et relever les insuffisances réglementaires, institutionnelles et techniques ne lui permettant pas d’être un vrai levier de développement et produire des éléments de plaidoyers du Groupement à cet effet ; contribuer à l’élaboration et la mise à jour d’un rapport périodique sur le niveau de digitalisation des entreprises membres et proposer des actions pour l’amélioration, s’il y en a lieu ; recenser et vulgariser les bonnes pratiques internationales en matière de numérique auprès des entreprises membres ; promouvoir les bonnes pratiques internationales en matière de cybersécurité et participer au renforcement des capacités des membres dans cette matière ; élaborer un recueil périodique des cybercrimes les plus populaires et proposer aux entreprises des actions pour s’en prémunir et contribuer à la politique de digitalisation du Groupement en proposant des produits et services y afférents.

Le Gecam est né officiellement le 14 décembre 2023 de la fusion du Groupement inter-patronal du Cameroun et d’ Ecam, Entreprises du Cameroun. Le première session ordinaire du Conseil d’ Administration du Gecam s’est tenue se 09 avril 2024 en présence de son président Célestin Tawamba.

Au total, ce sont cinq Commissions qui constituent le Gecam (Voir ici). Notamment, la Commission juridique et contentieux, présidée par Patience Mapoko. Avec pour vice-président, Pepin Nguimeya; la Commission sociale, Formation et Employabilité, présidente: Mireille Fomekong Ayangma, vice président, Eric Eloundou et la Commission Economie et Numérique, chapeautée par le Dr Gérard Eyoum.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Les solutions digitales de MTN très attendues au ministère de la Comm’

[DIGITAL Business Africa] – Le ministère de la Communication, en jaune et noir. Une délégation de MTN Cameroon, conduite par sa directrice générale, Mitwa N’gambi, était réçue en audience par le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, ce 22 avril 2024. Question d’ échanger sur les pistes de collaboration entre les deux administrations. L’opérateur des télécommunications qui va apporter son savoir – professionnel  dans le domaine de la digitalisation à l’institution chargée de la communication dont le maître de céans est René Emmanuel Sadi, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

L’accès des usagers au services du ministère de la Communication et le suivi des procédures administratives constituent entre autres les défis que l’opérateur MTN compte relever grâces à ses solutions digitales. On peut en citer l’envoi de messages, les appels gratuits entre les collaborateurs de l’entreprise, la navigation sur les smartphones.

Pour rappel, le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) et MTN Cameroon ont signé le 13 novembre 2019 à Yaoundé, un mémorandum d’entente pour la numérisation de la fonction publique camerounaise. Cet accord devrait permettre à MTN Cameroon, grâce à ses solutions numériques, de fournir des moyens simples, rapides et sécurisés. L’accord avait été signé à l’ époque par le directeur général de MTN Cameroon, Hendrik Kasteel et le ministre de la Fonction publique Joseph Le.

Par Jean Materne Zambo

Technologies : Le Salon Osiane s’ouvre ce 23 avril 2024 à Brazzaville au Congo [Le programme]

[DIGITAL Business AFRICA] – La cérémonie d’ouverture officielle de la huitième édition du Salon international de la technologie et de l’innovation (Osiane) baptisée « Kolonga » cette année se tient ce 23 avril 2024 à 14H au Palais des Congrès de Brazzaville. 
Les professionnels et passionnés du numérique se retrouvent cette année pour discuter autour du thème « Le numérique, accélérateur de performance ». 

Lors de ce Salon qui s’achève le 26 avril 2024, il est programmé plusieurs temps forts. Parmi ces temps forts, le Challenge Startup Bassin du Congo. Les vainqueurs de ce challenge sont habituellement invités au CES de Las Vegas l’année suivante. Ceci afin qu’ils découvrent d’autres facettes de l’innovation et de la nouveauté. “Je pense qu’ils ont les fondements, les bases d’un esprit entrepreneurial. Ces bases-là qui font partie des critères de ce qu’on recherche pour développer le mindset des jeunes et les élargir à des environnements plus modernes des technologies, des grandes industries. Cela va peut-être les aider à mieux répondre aux besoins d’une autre société et d’une autre population”, expliquait Luc Missidimbazi, président de l’ONG Pratic, à Digital Business Africa il y a quelques mois.

Le salon international Osiane s'expose à Douala ce 11 mars 2024 avec son Roadshow

Selon les explications de Luc Missidimbazi, président de Pratic (qui organise ce salon en collaboration avec l’ARPCE), et de Rose-Marie Odette Ovaga, commissaire générale de cette édition 2024, lors de cette édition, l’accent sera mis sur l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les technologies immersives et les solutions hard et software.

Le programme de la journée du 23 avril 2024

VISOVISO-02 Mot de bienvenue et discours d’ouverture

Intervenants : Karim KOUNDI, Associé DELOITTE

 

9:05 am – 9:20 am
Salle VISO

VISOVISO-03 Keynote : les défis et enjeux de l’entreprenariat

Thème : les défis et enjeux de l’entreprenariat
Intervenants : Joseph MBUYI MUKENDI, DG Fonds Spécial pour le Promotion de l’Entreprenariat et l’Emploi des Jeunes (RDC)

 

9:15 am – 9:25 am
Salle VICO

VICOVICO-02 Pause présentation sur l’écran : mise en contexte par le présentateur

Intervenants : Organisation VICO
Partenaires : Mode 242

 

9:20 am – 11:00 am
Salle VISO

VISOVISO-04 Sessions de pitch : sélection des finalistes

Intervenants : Jury

 

9:25 am – 10:00 am
Salle VICO

VICOVICO-03 Atelier : animation dessin

 

9:30 am – 11:00 am
R3

AtelierAO-02 Atelier technique acceptation universelle

Thème : Atelier technique acceptation universelle
Objectif : L’atelier a pour objectif de permettre aux participants d’acquérir les notions nécessaires sur l’acceptation universelle et de faire bon usage de ce principe des noms de domaine Internet.
Intervenants : Yaovi ATOHOUN, Directeur de l’engagement des parties prenantes et des opérations Afrique, ICANN (Benin)
Partenaires : ICANN
Cible : Grand public

 

11:00 am – 12:00 pm
Grande Salle

TribuneTD1 Quelles sont les politiques sous-régionales dans les secteurs du numérique, télécom, technologique et de l’innovation de nos jours?

Objectif : Cette tribune animée par des autorités représentants des Gouvernements permettra de décrire les politiques et stratégies conduites dans la sous-région en matière de numérique, télécom, technologie et innovation.
Intervenants : Bonjean BANZA BAGNY, Ministre de l’Économie numérique (Gabon) • Bruno Jean Richard ITOUA, Ministre des Hydrocarbures (Congo) • Daniel KOUKOUENDO, Ministre-Conseiller économie numérique (RCA) • Léocadie NDAKAYISABA, Ministre en charge de la communication, médias et des TIC (Burundi) • Léon juste IBOMBO, Ministre des Postes des télécommunications et de l’économie numérique (Congo) • Ludovic NGATSE, Ministre du budget, des comptes publics et du portefeuille (Congo) • Thierry Lezin MOUNGALLA, Ministre de la communication et des médias (Congo) • Delphine Édith EMMANUEL ADOUKI, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Congo)

13:00 pm – 14:00 pm
R4

Autres activitésConférence de presse CANAL+ Congo

13:05 pm – 13:15 pm
Salle VICO

VICOVICO-01 Ouverture et présentation danse

Thème : Mode 242
Intervenants : Sakia LEKOUDZOU

 

14:00 pm – 17:00 pm
Salle VICO

VICOLe gaming

 

14:00 pm – 15:15 pm
Grande Salle

TribuneCI Cérémonie inaugurale sous le patronage du Premier Ministre

 

15:30 pm – 17:30 pm
Salle VISO

VISO-04 Sessions de pitch : sélection des finalistes

Intervenants : 10 Startups

 

15:30 pm – 17:00 pm
Salle VICO

VICOVICO-04 Compétition Gaming : Coldplay et Fyt room

Intervenants : E-sport Congo Fédération Congolaise de Gaming
Partenaires : Mode 242

 

17:00 pm – 17:30 pm
Salle VICO

VICOVICO-05 Conférence : présentation du film: les créateurs de films digitaux

Intervenants : Congotoon Kimi studio JVISS
Partenaires : Mode 242

Par Digital Business Africa

Ghana : Une législation sur le contenu local des télécoms prégnante

[DIGITAL Business Africa] – Le Ghana en passe d’avoir une stratégie sur le contenu pour le secteur des télécommunications. Le ministre des Communications et de la numérisation, Ursula Owusu-Ekuful Ekuful en a fait l’annonce en cette mi-avril 2024. « Nous sommes actuellement en train d’élaborer une législation sur le contenu local adaptée à l’industrie des télécommunications. Dans le cadre de cette initiative, nous avons demandé qu’un certain nombre de services gérés dans le secteur des télécommunications soient exclusivement réservés aux entreprises locales du Ghana », a-t-elle dit.

Cette législation consistera, selon Ursula Owusu-Ekuful Ekuful , à donner la préférence aux produits, services et employés locaux afin de favoriser la croissance du contenu local dans le secteur particulier où il est pris en compte. Il sera ainsi mise en place une plateforme permettant au pays de gérer son infrastructure, ses applications et ses services numériques de manière indépendante. Par voie de corollaire, cela réduirait la dépendance à l’égard de consultants et d’entrepreneurs étrangers, qui sont généralement plus coûteux. Le ministre a qualifié cette dépendance de « malsaine » et a souligné que la nation dispose d’alternatives locales compétentes.

Rappelons que le ministre Ursula Owusu-Ekuful Ekuful a présidé une réunion importante en mars 2024. Au cours de celle-ci, elle a déclaré que Starlink de SpaceX était en cours pris en considération pour une licence d’exploitation pour fournir une connectivité Internet dans le pays, elle a également souligné la dépendance locale, déclarant que la Société régionale de satellites en Afrique devrait être opérationnalisée.

Par Jean Materne Zambo, source : techpoint.africa,

Le système d’exploitation Meta Horizon OS ouvert à d’autres constructeurs

[DIGITAL Business Africa] – Une évolution de plus à relever chez Meta, en l’espace d’un mois. Juste après Meta AI, l’assistant virtuel conversationnel, l’entreprise américaine annonce que son système d’exploitation des casques Quest, Meta Horizon OS, est ouvert à d’autres fabricants. Le groupe de Mark Zuckerberg l’a fait savoir, ce lundi 22 avril 2024. La décision de Meta d’étendre son système d’exploitation à d’autres concurrents intervient au moment où le marché du casque à réalité mixte connaît (quasiment) une situation de dualisme. D’un côté, Apple (visionOS) et de l’autre Google (Android XR).

Horizon OS est bâti sur une version open source d’Android. Meta Horizon OS combine les technologies de base qui alimentent les expériences de réalité mixte d’aujourd’hui avec une suite de fonctionnalités qui placent la présence sociale au centre de la plateforme.

« Cette plate-forme est le produit d’une décennie d’investissement dans les technologies sous-jacentes qui permettent la réalité mixte, et son ouverture signifie que beaucoup plus de personnes bénéficieront de cet investissement ».

« Nous travaillons avec des entreprises technologiques de premier plan pour créer un nouvel écosystème d’appareils de réalité mixte, et nous permettons aux développeurs de créer encore plus facilement des applications de réalité mixte ».

« Nous pensons qu’un écosystème plus ouvert est le meilleur moyen d’apporter le pouvoir de la réalité mixte au plus grand nombre. Avec plus d’appareils, ce nouvel écosystème offrira plus de choix aux consommateurs et aux entreprises du monde entier ».

« Les développeurs disposeront d’une gamme beaucoup plus large de matériel capable d’exécuter leurs applications, et davantage de fabricants d’appareils étendront leur marché à un plus large éventail d’utilisateurs, un peu comme nous l’avons vu avec les PC et les smartphones », a rappelé l’entreprise Meta.

Les casques Meta Quest fournissent plusieurs avantages en termes de divertissement et de travail, selon Meta. Par exemple, les utilisateurs ont accès au Xbox Game Pass Ultimate, à Steam Link ou encore à Air Link, une fonctionnalité qui permet d’utiliser en temps réel des logiciels PC vers les Meta Quest.

Par Jean Materne Zambo, source : numerama.com, De iphonesoft.fr, De about.fb.com

Sénégal : Le ministre chargé du Numérique, Alioune Sall, rencontre ses collaborateurs 

[DIGITAL Business Africa] – Au ministère de la Communication , des Télécommunications et du Numérique, l’heure était à la prise de contact entre le nouveau berger et ses brebis. Les responsables des structures sous-tutelle du ministère dont Alioune Sall a la charge ont honoré leur présence à la réunion de prise de contact, tenue cette moitié du mois d’ avril 2024. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a indiqué que de nouvelles orientations seront définies au sujet de la  transformation de l’administration publique, la souveraineté numérique, la digitalisation de l’administration et l’accessibilité du numérique aux sénégalais et aux entreprises. Le ministre Alioune Sall après avoir rappelé le but de la rencontre, qui était d’abord une prise de contact puis d’échanges, a ensuite souligné la nécessité « d’aller vite dans la démarche ».

Par Jean Materne Zambo

African Digital Week, la contribution des étudiants ivoiriens pour la traçabilité des matières premières

[DIGITAL Business Africa] – L’ African Digital Week se poursuit. Lancée officiellement ce 19 avril 2024, la quatrième édition de l’ ADW s’est ouverte sous le thème : « 4e révolution industrielle : promesses pour l’ Afrique ». Plusieurs activités sont prévues. Parmi lesquelles un concours d’hackathon, lancé lors de la cérémonie inaugurale de l’ ADW à l’attention des étudiants pensionnaire des établissements de l’enseignement supérieur ivoiriens.

Six équipes, dont deux (2) équipes de l’ESATIC, vont rivaliser d’ingéniosité à la faveur de cette compétition qui portera sur le thème : « comment les technologies émergentes peuvent améliorer la traçabilité des matières premières en Côte d’Ivoire ? »
A ce propos, l’ Etat ivoirien a déjà engagé des initiatives pour aider les populations. Le gouvernement a annoncé la distribution, en février 2024, des cartes électroniques permettant le suivi et la traçabilité du cacao à près des trois quarts des agriculteurs. « La distribution des cartes se déroule très bien, nous avons (distribué) plus de 700 000 cartes. D’ici octobre, (tous) les planteurs auront reçu leurs cartes. Nous serons prêts », déclarait Yves Brahima Koné, directeur général du régulateur national du cacao lors d’un événement industriel à Amsterdam.

Au cours de la cérémonie d’ouverture, un panel a été animé sur le thème : « éducation et formation de l’industrie 4.0 », Dr Bamba Aliou paneliste, enseignant chercheur à l’Esatic, a mis l’accent sur l’importance de l’intelligence artificielle dans l’éducation des nouvelles générations et à encourager la jeunesse à s’intéresser aux nouvelles technologies. L’ ADW a pour objectif d’immerger les entreprises, les administrations publiques, le monde universitaire et le monde de la recherche, la faîtière, dans le futur de l’Afrique à travers les solutions numériques innovantes et des échanges entre les experts locaux et internationaux. La boucle sera bouclée le 25 avril 2024.

Par Jean Materne Zambo

Alhamdou Ag Ilyène à la Semaine du Numérique/Niger: « Un pays qui perd sa souveraineté numérique risque de perdre toute sa souveraineté »

[DIGITAL Business Africa] – La Première édition de la Semaine du numérique rime avec le contexte géopolitique de la zone des trois frontières en Afrique de l’Ouest. Le thème « Numérique et souveraineté » en dit long. Si l’on constate tous les pays de la région frontalière du Burkina Faso, Mali et Niger semblent tous migrer vers une souveraineté sur le plan politique,  eh bien, sur le plan numérique, il en est presque de même. Niamey, la capitale du Niger, accueille depuis le 18 avril 2024, plusieurs personnalités de poids dans le domaine du numérique.  Parmi elle, le ministre de la Communication de l’ Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration Alhamdou Ag Ilyène.

Prenant la parole, l’hôte du  ministre nigérien de la Communication, des Postes et de l’Economie numérique, Raliou Sidi Mohamed, a évoqué l’impact incontestable de la révolution numérique sur tous les aspects de la société. En mettant de l’emphase sur le rôle central des technologies numériques dans la croissance économique, l’innovation et la compétitivité des nations.

Le ministre a aussi soutenu que la souveraineté numérique est désormais un enjeu crucial. Pour lui, un pays qui perd sa souveraineté numérique risque de perdre toute sa souveraineté. Et que la sécurité, la défense et la croissance économique durable dépendent désormais de l’intégration des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Alhamdou Ag Ilyène  a enfin souligné l’importance pour les pays de l’AES de ne pas rester à la traîne de cette révolution numérique mondiale, appelant à une action collective pour saisir pleinement les opportunités offertes par Internet et les technologies numériques, apprend-t-on.

Cette semaine édition liminaire de la Semaine du Numérique s’achève le 20 avril 2024, et est  placée sous le Haut patronage de Son excellence, le général de brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat du Niger, représenté à l’ouverture par Monsieur Salifou Modi, ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale.

Par Jean Materne Zambo,  source : CCOM/MCENMA

Fibre optique : Guilab S.A annonce la fin des travaux de réparation « avec succès » du système de câble sous-marin Ace à Abidjan

[DIGITAL Business Africa] – Bonne nouvelle pour les abonnés ivoiriens et Guinéens. Dans un post sur son compte X, ce 18 avril 2024, la Guinéenne de Large Bande (Guilab S.A), opérateur d’infrastructures Télécom guinéen, fait savoir que les travaux de réparation du système de câble sous-marin Africa Coast to Europe (Ace) à Abidjan sont achevés. Des travaux qui ont débuté le lundi 08 Avril 2024, à partir de minuit, et devraient se poursuivre jusqu’au 17 avril 2024, comme prévu par le ministère des Postes des Télécommunications, de l’ Economie numérique de Guinée, le 06 avril 2024.   C’est donc une promesse tenue par Guilab S.A,  qui aussi a bénéficié de la collaboration de son partenaire Ace pour résorber l’incident survenu le 14 mars 2024. La panne internet était due à une interruption simultanée des quatre câbles sous-marinsWacs, Mane One, Sat3, Ace.

Lire aussi:  Les 10 propositions des acteurs camerounais du numérique pour un accès équitable et résilient aux réseaux internet et aux réseaux de téléphonie mobile

Durant la période des travaux, tout le réseau Ace a subi une interruption planifiée le 08 avril 2024 entre minuit et 02heures du matin en Guinée, Sénégal, Gambie Sierra Léone et Libéria. Cette coupure a eu un impact sur le trafic Internet, les appels internationaux.

Africa Coast to Europe ou ACE est un système de câble sous-marin en fibres optiques. Il dessert 24 pays de l’Europe, de la côte occidentale de l’Afrique et de l’Afrique du Sud, géré par un consortium de 20 membres. Lancé en décembre 2012, le câble fait environ 17 000 km et relie plus de 450 millions de personnes. Le câble est fabriqué par Alcatel Submarine Networks (ASN), et est posé par les navires d’ASN et d’Orange Marine. Il fait cinq centimètres de diamètre et passe à environ 6 000 m sous le niveau de la mer.

Par Jean Materne Zambo , sources : @GuilabGN, submarinecable.com

RD Congo : Raxio et Ispa signent un accord pour un internet accessible, fiable et performant

[DIGITAL Business Africa] – Raxio conclut un accord stratégique avec Ispa. L’entreprise constructrice des centres de données Tier III à la pointe de la technologie pour colocation à travers l’Afrique devient partenaire de l’ Association des fournisseurs d’accès internet de la République démocratique du Congo (Ispa), en cette mi avril 2024. L’accord entre les deux parties va permettre d’ accueillir une présence du point d’échange Internet Kinix dans son nouveau centre de données de niveau III à Kinshasa.

Kinix (Kinshasa Internet exchange point) est un point d’échange Internet associatif neutre de couche 2 découlant du projet RDC-IX. Il offre les services suivants tels que le peering local et national, le peering remote, unicast. Le projet RDC-IX est l’infrastructure moderne de NTC concourant à l’implémentation des points d’échanges (IXP) associatifs et neutres à travers les différentes villes de la République Démocratique du Congo.

Il favorisera un trafic local entre opérateurs Internet, situés dans une même ville. Selon l’ Ispa, les points d’Internet Kinix (KINshasa Internet eXchange), Gomix (GOMa Internet eXchange) et Lubix (LUBambashi Internet eXchange) constitueront la charpente de RDC-IX. L’accord entre Raxio et Ispa est d’autant capital qu’il est une avancée  de la vision du chef de l’ Etat de la RDC, S.E Antoine Tshisekedi, qui veut une transformation numérique complète de la RDC d’ici 2025.

« Ce partenariat aligné avec le plan national du numérique horizon 2025 du gouvernement congolais représente une avancée majeure dans la concrétisation de la vision présidentielle pour la transformation numérique du pays. Grâce à cette collaboration, Raxio et Ispa s’engagent à rendre internet plus accessible, fiable et performant pour les utilisateurs résidant au Congo. En offrant les technologies de pointe et une connectivité de qualité, ce partenariat favorisera la croissance de l’écosystème numérique du pays, ouvrant ainsi la voie à une économie digitale florissante », justifie le point de presse de Raxio.

Raxio qui est sponsor officiel de la cinquième édition du Salon e-commerce & Fintech ( SEF) du 18 et 20 Avril 2024 . Les travaux réunissent des décideurs publics, des chefs d’entreprise, des directeurs IT/DSI, des directeurs financiers et un public passionné de l’ e-commerce et de la Fintech, autour du thème « Change Maker : Avec qui et comment poursuivre le changement ? ». Au programme, des séances de Networking, des rencontre, des formations, entre autres.

Par Jean Materne Zambo

Mark Zuckerberg lance la nouvelle version de Meta AI, l’ assistant virtuel conversationnel le plus « intelligent »

[DIGITAL Business Africa] – Meta met au point la nouvelle version de Meta AI et de son chatbot accessible sur meta.ai. L’entreprise l’a annoncé ce 18 avril 2024. Meta AI est une version évoluée de Llama 3, développée pour faciliter l’inclusion digitale et le développement rapide des compétences des jeunes africains et du monde dans le numérique.

Nous lançons la nouvelle version de Meta AI, notre assistant à qui vous pouvez poser n’importe quelle question dans nos applications et nos lunettes. Notre objectif est de construire l’IA la plus performante au monde”, a indiqué Mark Zuckerberg, le patron de Meta.

Selon le fondateur de Facebook, Meta AI a été mis à jour avec le nouveau modèle d’IA de pointe de groupe baptisé Llama 3, disponible en open source. “Avec ce nouveau modèle, nous pensons que Meta AI est désormais l’assistant d’IA le plus intelligent que vous puissiez utiliser librement”, affirme Mark Zuckerberg.

Meta AI sera intégré dans les champs de recherche situés en haut de WhatsApp, Instagram, Facebook et Messenger. Meta a également créé le site web meta.ai, pour que les utilisateurs puissent l’utiliser gratuitement sur le web.

Mais, le site web n’est pas encore disponible au Cameroun. Pour le tester, il vous faudra utiliser un Vpn.

Après un test, Digital Business Africa a pu observer que Meta y a intégré des fonctions de création intéressantes, comme la possibilité d’animer des photos.

Quelques images générées par Digital Business Africa en utilisant Meta AI.

Meta AI génère désormais des images de haute qualité si rapidement qu’il les crée et les met à jour en temps réel pendant que vous tapez. Il génère également une vidéo de votre processus de création“, s’en vante Mark Zuckerberg.

L’on se souvient que Llama 2 avait été présentée au Cameroun par Olivia Tchamba, responsable des politiques publiques pour l’Afrique francophone chez Meta, en octobre 2023, lors du Digital week Cameroon, tenu à Yaoundé.

Llama 2 était un modèle de langage IA concurrent de GPT-4 destiné aux chercheurs et entreprises, déployé en accès libre et développé en partenariat avec Microsoft. Avec Meta AI, l’entreprise ajoute un plus et de nouvelles fonctionnalités avec Llama 3.

Olivia  Tchamba expliquait alors que « Fondamentalement, chez Meta, nous pensons qu’en matière d’intelligence artificielle, il est important d’avoir une approche ouverte, une approche qui nous permettra simplement d’utiliser le potentiel de l’intelligence artificielle pour aborder les opportunités économiques et sociales et aussi donner aux individus, aux créateurs, développeurs, hommes d’affaires, de nouvelles façons de s’exprimer et de se connecter avec les gens. C’est dans cet esprit qu’en juillet 2023, nous avons annoncé la disponibilité de Llama 2. Nous l’avons fait en partenariat avec Microsoft. L’idée ici est de fournir gratuitement au public cette technologie fondamentale de l’IA, que les développeurs développent et recherchent simplement pour un usage commercial et qui offrira aux utilisateurs la possibilité de développer et de créer des choses. Ainsi, lorsque nous fournissons cela gratuitement au public, l’idée ici est de donner à chacun la possibilité d’utiliser la technologie au profit de sa communauté ». 

Par Jean Materne Zambo

La BOAD et le Cyber Africa Forum pour protéger l’espace numérique dans l’UEMOA, la Green Tech une opportunité pour l’ Afrique

[DIGITAL Business Africa] – Au crépuscule de la quatrième édition du Cyber Africa Forum, des innovations, des distinctions mais surtout des engagements pris. Le Vice-Président Financement et Investissement de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), Moustapha Ben Barka, a réitéré l’engagement de la BOAD, à poursuivre sa collaboration avec le Cyber Africa Forum, afin de contribuer résolument et activement à la protection de l’espace numérique dans l’UEMOA.

Il prenait part, ce 16 avril 2024, à une rencontre en marge de travaux du Cyber Africa Forum, présidée par le ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konate, en présence de son homologue Tunisie, le ministre des Technologies de la Communication de la République Nizar Ben Nji et du Commissaire général du CAF2024, Frank Kie.

La quatrème édition du Cyber Africa Forum (CAF) a été aussi l’occasion pour les organisateurs d’honorer le femmes. Un prix à elles réservés ( Cyber Africa Women ) a été octroyé par le Directeur général du GUDE-PME, Yaya Ouatara à Andréa Longa Mbuyamba, fondatrice de la plateforme Abidjanaises In Tech. Dans son propos, le Directeur général du Guiche unique des PME( GUDE-PME), Yaya Ouatara a mis en lumière l’importance du digital en tant qu’outil facilitant la croissance économique des femmes entrepreneures.

D’après lui, « Plus de 54% des femmes entrepreneures ont pu accroître leurs revenus grâce au digital, ce qui en fait un outil essentiel dans leur activité professionnelle ». Cette distinction témoigne, selon  Yaya Ouatara, de l’engagement continu du GUDE-PME en faveur de l’inclusion et du développement des femmes entrepreneures en Côte d’Ivoire. Vu comme la porte d’entrée des entreprises ivoiriennes, le GUDE-PME est destiné au financement et à l’accompagnement des entreprises, principalement des PME. Il vise a accélérer leur processus de développement.

La Green Tech une opportunité pour l’Afrique

Plusieurs panels ont meublé le CAF 2024. Celui dédié au climat était suivi de près. « Green Tech, êtes-vous passés au vert ? » C’ était le thème du panel. Les panélistes retenus pour cette réflexion ont discuté sur des moyens par lesquels l’Afrique peut non seulement relever les défis posés par le changement climatique mais aussi tirer parti des opportunités économiques et sociales offertes par les technologies vertes

Hervé Bah, Directeur Technology, Data & Cyber Risk Advisory, Deloitte Afrique Francophone, a rappelé que l’Afrique est un continent à fort potentiel en matière d’énergies renouvelables. Selon une étude citée par ce dernier, la Green Tech a le potentiel de créer près de 2,5 millions d’emplois sur le continent d’ici 2030.

Par Jean Materne Zambo

Internet : Pourquoi le Cameroun et l’Afrique doivent négocier avec Starlink et non le repousser

[ICT Media STRATEGIES] – Plusieurs pays africains ont demandé à l’opérateur américain Starlink d’arrêter la commercialisation de ses services d’Internet par satellite. Ou alors mettent des freins à l’arrivée de Starlink. Parmi eux, on peut citer le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la RDC, le Botswana, la Guinée ou encore l’Afrique du Sud, pays d’origine d’Elon Musk, propriétaire de SpaceX qui commercialise Starlink.

À la surprise de plusieurs pays et de nombreux utilisateurs, Starlink a décidé ce 16 avril 2024 de suspendre dès le 30 avril 2024 sa connexion Internet par satellite dans les pays où il ne dispose pas encore des autorisations nécessaires. Son message a été envoyé à plusieurs abonnés présents dans les pays où Starlink n’est pas encore officiellement installé. Y compris chez les milliers de Camerounais qui utilisent ce service.

Comme par hasard, une situation qui, même si elle est aussi motivée par les exigences de l’administration américaine au regard des défis sécuritaires, place Starlink en position de force. Et contraint en quelque sorte les États et régulateurs africains avides d’une bonne connexion Internet à faire le chemin inverse : se rapprocher davantage de Starlink.

Depuis plusieurs semaines, au fur et à mesure que Digital Business Africa relaie les informations au sujet des demandes des États et régulateurs télécoms africains à l’endroit de Starlink, plusieurs professionnels du numérique m’ont demandé si je suis pour ou contre l’interdiction de Starlink au Cameroun et dans les autres pays africains.

Ma réponse est évidemment oui. Je suis contre ces demandes de suspension des services de Starlink aux utilisateurs africains. Car, à la demande de ces pays et des régulateurs, Starlink suspend ou bloque l’utilisation de ses services d’Internet par satellite. Cela a été le cas en RDC et c’est l’option choisie par Starlink pour ne pas se mettre à dos les autorités légales des pays africains.

Sa récente décision de suspendre son service Internet dès le 30 avril 2024 dans plusieurs pays du monde qui n’ont pas autorisé Starlink renforce ce choix, même si l’on peut également y voir le besoin de SpaceX de ne pas aller à l’encontre des besoins et des intérêts américains.

Par contre, je milite pour que Starlink respecte la réglementation applicable dans les pays africains. C’est pourquoi je pense que le Cameroun et plusieurs États africains devraient, dès à présent, se rapprocher de Starlink pour demander soit le rétablissement et/ou le maintien de la connexion Internet dans le pays (les utilisateurs peuvent se connecter en attendant la finalisation du processus de l’autorisation), soit l’accélération du dépôt du dossier de Starlink pour exercer légalement dans les pays en forçant à l’avance leur calendrier prévisionnel de déploiement.

En huit points, je vous présente mes arguments et propositions.

Par Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media STRATEGIES , dans la quatrième livraison de ma chronique de veille stratégique Africa Top STRATEGIES.

Internet : Pourquoi le Cameroun et l’Afrique doivent amadouer et non repousser Starlink

Lire ici ICT Media STRATEGIES

Togo : Une étude des marchés numériques pour lutter contre la concurrence déloyale en cours [ se conformer avant le 26 avril 2024 ]

[DIGITAL Business Africa] – Utilisateurs des plateformes de commerce électronique et utilisateurs des plateformes financières numériques soumis à une étude des marchés numériques. A l’initiative du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale ainsi que de l’Autorité Régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC), l’étude obtient de mettre fin à la concurrence déloyale dans le marché du numérique.

Elle est conforme à la mise en œuvre de la réglementation régionale en matière de concurrence. Selon l’ARCC, elle « vise à évaluer l’état de la concurrence et le bien-être des consommateurs sur le marché numérique et à permettre à l’ARCC et aux parties prenantes concernées des États membres de mieux comprendre la dynamique d’un marché en pleine évolution, stimulé par les innovations et les changements dans les préférences des consommateurs ».

A juste titre, il est demandé aux cibles, à savoir les utilisateurs des plateformes de e-commerce et de Fintech de renseigner les questionnaires disponibles via les liens ci-dessous :

– Questionnaire à l’intention des utilisateurs des plateformes de commerce électronique : https://url-r.fr/PmBse

– Questionnaire à l’intention des utilisateurs des plateformes financières numériques : https://url-r.fr/VVyQL

Ils sont priés de se conformer jusqu’à vendredi, 26 avril 2024. Pour plus d’informations, les utilisateurs concernés peuvent composer le numéro: 93 15 86 15 ou contacter le ministère du Commerce de l’Artisanat et de la Consommation locale par mail à l’adresse: [email protected] .

Par Jean Materne Zambo

Numérique : L’UIT, en collaboration avec l’ ARPCE, organise une formation sur la TNT et la gestion du spectre

[DIGITAL Business Africa] – Le Congo abrite une formation sur la Télévision numérique terrestre (TNT) et la Gestion du Spectre. La cérémonie d’ouverture s’est tenue le 15 avril 2024 à l’Hôtel Grand Lancaster de Brazzaville, qui accueille jusqu’au 19 avril 2024, une cinquantaine de délégués venus d’une trentaine de pays africains, membres de l’UIT, ainsi que des représentants des médias locaux et du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication du Congo. Absent, lors de la cérémonie d’ouverture, le DG de l’ ARPCE, Louis Marc Sakala, s’est fait représenter par le Directeur des Affaires juridiques internationales de l’ARPCE Jean Célestin Endoke.

La formation sur la Télévision numérique terrestre (TNT) et la Gestion du Spectre est organisée par L’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et l’Initiative Politique et Réglementaire pour l’Afrique numérique (PRIDA). Une une initiative conjointe de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne (UE) et de l’Union internationale des télécommunications (UIT).

« La TNT a révolutionné notre façon de consommer du contenu télévisuel, offrant des signaux numériques de haute qualité à moindre coût. Cependant, la gestion efficace des réseaux de TNT nécessite une compréhension approfondie de l’allocation du spectre, de la propagation du signal et des techniques d’optimisation du réseau », indique le site PRIDA.

Cette technologie constitue une plateforme technique plus souple et plus efficace pour la diffusion d’une programmation HD et SD. La TNT c’est plus de chaînes TV, des supports multimédia, des stations radio et des services de données. Elle contribue à la libération du spectre radio électrique.

Plusieurs sujets seront ainsi mis sur la table tout au long des travaux, notamment :
– Les Aspects généraux de la radiodiffusion télévisuelle numérique
– La Planification du réseau de radiodiffusion et transition vers la radiodiffusion télévisuelle numérique
– Les Aspects économiques et financiers de la migration (Financement, Exemple de coûts associés à la migration, Programme de soutien, Gouvernance et cadre de mise en œuvre, Principales activités de l’abandon de l’analogique avec les coûts associés)
– Les Stratégies pour la TNT (processus de passage au numérique, parties prenantes impliquées, calendrier de mise en œuvre et étapes, planification de l’abandon de l’analogique, plan de communication, offre commerciale)
– Les exigences pour la mise en œuvre des réseaux de radiodiffusion télévisuelle numérique terrestre
– Le cadre réglementaire de la TNT (réglementation, technologie et normes, octroi de licences, gestion du spectre).

Par Jean Materne Zambo

Pacome Boidi, Orange CIV au Cyber Africa Forum : « Nos pays africains doivent travailler ensemble à travers une coopération solide »

[DIGITAL Business Africa] – La ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation Ibrahim Kalil Konate a donné le la à la quatrième édition du Cyber Africa Forum. A l’ouverture de l’événement ce 15 avril 2024, Orange Côte d’Ivoire se fait honorer d’entrée. Son Manager Senior Avant-vente Pacome Boidi a reçu le Prix Léon Konan Koffi, décerné par le CAF, en reconnaissance de son engagement continu envers la cybersécurité en Afrique. Le Manager senior Avant-vente, Orange CIV, Pacome Boidi a pris part au panel dédié aux défis et les stratégies nécessaires pour protéger les infrastructures critiques et sensibles dans un monde de plus en plus connecté.

Il a soutenu que « dans la guerre, il faut mettre en place une stratégie, il faut avoir des pratiques pour pouvoir se préparer d’une certaine façon de cyberattaques et protéger les acquis comme le système informatique, le réseau internet. Les pays africains doivent travailler ensemble à travers une coopération solide afin de combattre les cyberattaques ». La CAF 22024 devrait permettre aux participants d’explorer plusieurs sous-thèmes – entre autres, l’intelligence artificielle, la blockchain, l’informatique quantique, les énergies renouvelables, la santé numérique, la réalité virtuelle et augmentée, tous des domaines sujet à l’investissement.

Des investisseurs à un tel évènement, il y en a toujours. Le Groupe entreprise de Huawei (EBG) s’engage à fournir à chaque organisation les outils pour rester compétitifs pour un monde entièrement connecté et intelligent, y compris les secteurs gouvernementaux et publics, les services financiers, l’énergie, les transports, la fabrication et d’autres secteurs. Huawei dit également se concentrer sur l’infrastructure des TIC et utiliser ses forces technologiques dans les domaines du cloud computing, du big data, de la connectivité, de l’Internet des objets (loT) et de l’intelligence artificielle (IA).

Le représentant du Vice-président ivoirien, Tiemoko Meyliet Koné, a mis en lumière les opportunités et les défis de la cybersécurité et de développement de l’Intelligence Artificielle. Il a évoqué l’urgence du renforcement des capacités sécuritaires numériques face à la digitalisation croissante de nos sociétés. A travers lui, la Côte d’Ivoire s’engage à renforcer la coopération internationale. Ceci accélérer la transformation digitale en Côte d’Ivoire et en Afrique.

Par Jean Materne Zambo